JEAN-PIERRE GILLARD A LA GALERIE SATELLITE
Sous le titre mystérieux de "Les Démarches en cathédrale et Les Jumeaux", Jean-Pierre Gillard nous propose sa première exposition personnelle à la Galerie Satellite.
Exposition du 17 février au 17 mars 2012. Vernissage le 17 février à partir de 17 heures.
7, Rue François-de- Neufchâteau, 75011 Paris.
(Photo J.-P. Gillard)
Lien : Jean-Pierre Gillard à la Galerie Satellite http://www.galeriesatellite.com/gillard.html
A la suite du vernissage de cette exposition, Jean-Pierre Gillard répond à quelques questions d’Anne-Catherine Caron :
Jean-Pierre Gillard. Les Grands jumeaux jaunes, 2012.
Lien : Jean-Pierre Gillard à la Galerie Satellite http://www.galeriesatellite.com/gillard.html
A la suite du vernissage de cette exposition, Jean-Pierre Gillard répond à quelques questions d’Anne-Catherine Caron :
ANNE-CATHERINE CARON – Sans doute serait-il intéressant que tu nous précises ce qui a présidé au choix de tes œuvres pour cette exposition ?
JEAN-PIERRE GILLARD – Je souhaitais avant tout montrer des œuvres de ces deux dernières années, ce que j’ai fait. J’y ai ajouté trois pièces des années 70-80 pour dire que je ne tombais pas du ciel.
ACC. – D’où te sont venues les idées des "démarches en cathédrale" et des "jumeaux" ?
JPG. – Les Démarches en cathédrale et Les jumeaux sont dans la droite ligne de mes travaux depuis 1967. L’envol du psi a pris plusieurs formes et ces œuvres en sont la dernière. Déjà dans les années 70 j’avais réalisé un emboîtage pour un livre de luxe. Ça s’appelait Un style. On n’est pas loin des cathédrales. Du point de vue des thèmes c’est autre chose. Les cathédrales expriment une idée d’élévation, les jumeaux mon attrait pour la gémellité. De toute façon, il fallait bien que je donne un copain à mon psi !
ACC. – Ne pourrait-on pas également considérer que, d’une certaine manière, tu promènes ton psi dans une partie de l’histoire du Lettrisme ?
JPG. – Je promène mon psi où je peux et évidemment c’est dans le lettrisme, puisqu’il est né dans cet espace de pensée. Cette promenade dans l’histoire générale du lettrisme a commencé pour moi en 1966.
ACC. – Dès tes débuts, tu as proposé le concept de "démarche infinitésimale". Considères-tu que toutes ou certaines des œuvres exposées pourraient rentrer dans le cadre de cette démarche et comment pourrais-tu la définir en quelques mots ?
JPG. – Sur le premier point je crois avoir répondu. Quant au second, en quelques mots, je me souviens qu’au tout début il s’agissait de lier dans un seul tableau hypergraphie et art infinitésimal, et de ce point de vue je ne crois pas que ça ait beaucoup changé. Mais les concepts sont des points de départ, ensuite ils s’étirent.
ACC. – Quelles impressions éprouve-t-on à l’occasion d’une première exposition personnelle ?
JPG. – Un peu d’appréhension certainement (rires).
Jean-Pierre Gillard. Les Grands jumeaux jaunes, 2012.