UNE SALLE LETTRISTE AU CENTRE POMPIDOU
Roland Sabatier, "Sculpture filiforme supertemporelle", 5 février 1964 (Photo Archives RS, Collection Musée d'Art Moderne Georges Pompidou).
CENTRE POMPIDOU MUSEE NATIONAL D'ART MODERNE
CREATION D'UNE SALLE CONSACREE AU LETTRISME DANS LE CADRE DE LA NOUVELLE PRESENTATION DES COLLECTIONS MODERNES (1905-1965)
Oeuvres de Isidore Isou, Gabriel Pomerand, Maurice Lemaître, Roland Sabatier, Jean-Louis Brau, Wolman et Paul-Armand Gette.
Extraits du communiqué de presse:
(…) Dans le champ historique, où les opportunités se font nécessairement plus rares, il convient de souligner plusieurs acquisitions majeures : le « Portrait de Hanna Höch » (1916) de Raoul Hausmann et de nombreux dons parmi lesquels « Un Homme saoût en vaut deux » de Gil J.Wolman (1952) et « L’Objet surréaliste » (1936) de Salvador Dali. Dans le champ de l’après-guerre, notons « Maquette spatiale » (1946) d’Ettore Sottsass, « Volume » (1959) de Dadamaino, « Peinture n°6 » (1963) de Michel Parmentier, « Inferno Halleluja » (1964) d’Ernst Wilhelm Nay et « Sculpture filiforme supertemporelle » (1964) de Roland Sabatier.
CENTRE POMPIDOU MUSEE NATIONAL D'ART MODERNE
CREATION D'UNE SALLE CONSACREE AU LETTRISME DANS LE CADRE DE LA NOUVELLE PRESENTATION DES COLLECTIONS MODERNES (1905-1965)
Oeuvres de Isidore Isou, Gabriel Pomerand, Maurice Lemaître, Roland Sabatier, Jean-Louis Brau, Wolman et Paul-Armand Gette.
Extraits du communiqué de presse:
(…) Dans le champ historique, où les opportunités se font nécessairement plus rares, il convient de souligner plusieurs acquisitions majeures : le « Portrait de Hanna Höch » (1916) de Raoul Hausmann et de nombreux dons parmi lesquels « Un Homme saoût en vaut deux » de Gil J.Wolman (1952) et « L’Objet surréaliste » (1936) de Salvador Dali. Dans le champ de l’après-guerre, notons « Maquette spatiale » (1946) d’Ettore Sottsass, « Volume » (1959) de Dadamaino, « Peinture n°6 » (1963) de Michel Parmentier, « Inferno Halleluja » (1964) d’Ernst Wilhelm Nay et « Sculpture filiforme supertemporelle » (1964) de Roland Sabatier.
(…) Né
en Roumanie, Isidore Isou arrive à Paris en 1945. Sa rencontre avec Gabriel
Pomerand sert de catalyseur à la création du lettrisme. Bientôt rejoints par
Maurice Lemaître, ils font irruption à Saint-Germain-des-Prés, réactivant entre
déclamations et coups de théâtre le souvenir des soirées dadaïstes. Publiée dès
1947 à la NRF, l’ « Introduction
à une nouvelle poésie et à une nouvelle musique » pose les bases du
lettrisme, « avant-garde des avant-gardes », projet total à la fois théorique
et pratique, esthétique et politique, visant le renouvellement des formes
artistiques grâce au pouvoir de la lettre, considérée comme le matériau premier
de toute expressivité. La même année, Isou écrit : « c’est un Nom et non un
maître que je veux être […] le Nom des Noms : Isidore Isou. ». De fait, il
fédère à ses côtés de nombreux artistes - Roberto Altmann, Jean-Louis Brau, Roland
Sabatier ou Jacques Spacagna – et en influence d’autres – Guy Debord, François
Dufrêne, Paul-Armand Gette ou Gil J Wolman. »